Depuis quelque temps, je m'interroge sur l'avenir du monde.
Vaste débat et vaste augmentation de mon égo !
Oui à un certain âge respectable, nous nous posons toujours la question de ce qui viendra après nous.
Notre génération de soizante-huitard , notre génération des 30 glorieuses, notre génération du plein emploi, notre génération de l'avancée de la médecine, notre génération des avancées sociales, notre génération de la libération des peuples, notre génération de la libération de la femme, notre génération risque d'être la dernière génération du progrès de l'humanité.
que voyons nous, que lisons nous?
Le retour aux "valeurs" traditionnelles:
- travail,
- famille,
- patrie
- et j'ajouterai: "tout pour moi, rien aux autres."
Je suis plus prés du crématorium que de la maternité et je me demande comment je vais pouvoir amener mes économies au crématorium.
Il parait que les titres de propriétés brûlent, les billets aussi, l'or fond etc.
Comme disait un de mes grands pères , ils n'emporteront pas leurs frics dans un cercueil.
Le fric est vraiment le corrupteur majeur de notre humanité.
Comment vivre sans fric?
Mis à part quelques babas-cools de ma génération et encore car ils en reviennent , personne ne peut vivre sans fric:
- le sdf dans la rue fait la manche pour certaine fois acheter sa bière de 50cl à 47c chez Lidl ou leader-price
- la famille pour se nourrir et avoir un minimum de vie sociale voir confortable
- la classe moyenne pour se "payer" ses bouquins, ses spectacles, ses vacances etc
- les possédants, eux c'est plus pathologique: posséder pour posséder , un peu comme Harpagon :" mon or, mon or"
Le parpaillot que je suis est peut être plus clair. L'argent est fait pour vivre et non vivre pour l'argent. Je renvois à un lien qui explique bien ce comportement.
http://larevuereformee.net/articlerr/n218/travail-richesse-et-propriete-dans-le-protestantisme
Ce qui m'indispose et me navre le plus , c'est la relation qu'ont les possédants et leurs sbires avec le reste de l'humanité:
- relation de possession voir d'esclavage
- relation de haine du pauvre
- relation de peur de l'autre
- sentiment d'être dans une citadelle assiégée (comme au François en Martinique pour les békés)
Le possédant dans ce monde qui est devenu ultra-libéral, où la valeur égalité est un non sens pour lui, la valeur liberté est à conjuguer au "je" de la personne possédante, la fraternité est inconnu sauf dans sa famille proche et encore, est une personne que je pense malade ou plutôt fou car cela relève du pervers narcissique .
Molière avec Harpagon au 17 ème siècle avait vu juste .
Nous ne se sommes même pas capable de relire cet avare de Molière.
Nous ne sommes pas capable de mettre à bas ces possédants qui sont la négation de l'humanité.
Je reviendrais sur ce sujet car il me tient à coeur.
Jakin33