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19 octobre 2020 1 19 /10 /octobre /2020 17:30

Je rappelle aussi que Ferdinand Buisson a été parpaillot et a du s'exiler en Suisse pour ses idées et religion.
Il a mis en place comme directeur de l'enseignement public l'école publique laïque et préparé la loi de 1905 sur la séparation de l'église et de l'état.
Il fut , co-prix Nobel de la paix en 1927 :

"Le premier devoir d'une République est de faire des républicains ; et l'on ne fait pas un républicain comme on fait un catholique. Pour faire un catholique, il suffit de lui imposer la vérité toute faite. Le maître a parlé, le fidèle répète. Il a été dit un catholique ; mais on pourrait tout aussi bien dire un protestant ou un croyant quelconque […]. Toute éducation cléricale aboutit à ce comportement : croire et obéir, foi aveugle et obéissance passive […].

"Pour faire un républicain, il faut prendre l'être humain si petit et si humble qu'il soit (un enfant, un adolescent, l'homme le plus inculte, le travailleur le plus accablé par l'excès de travail) et lui donner l'idée qu'il peut penser par lui-même, qu'il ne doit ni foi ni obéissance à personne, que c'est à lui de chercher la vérité et non pas à la recevoir toute faite d'un maître, d'un directeur, d'un chef quel qu'il soit, temporel ou spirituel.
Est-ce qu'on apprend à penser comme on apprend à croire ?

Croire, c'est ce qu'il y a de plus facile ; et penser, ce qu'il y a de plus difficile au monde. Pour arriver à juger soi-même d'après la raison, il faut un long et minutieux apprentissage ; cela demande des années, cela suppose un exercice méthodique et prolongé.

C'est qu'il s'agit de rien moins que de faire un esprit libre. Et si vous voulez faire un esprit libre, qui est-ce qui doit s'en charger sinon un autre esprit libre ? Et comment celui-ci formera-t-il celui-là ? Il lui apprendra la liberté en la lui faisant pratiquer […].
Il n'y a pas d'éducation libérale là où l'on ne met pas l'intelligence en face d'affirmations diverses, d'opinions contraires, en présence du pour et du contre, en lui disant : Compare et choisis toi-même ! ».

Ferdinand Buisson, directeur de l'enseignement primaire de 1879 à 1896, député radical-socialiste, fondateur de la Ligue des droits de l'homme au congrès de 1903 du parti radical, et Co-Prix Nobel de la Paix en 1927, avec Ludwig Quidde.

 
 
 
 
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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 13:06

La "une" de "Charlie Hebdo" à paraître mercredi 14 janvier.

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 07:25

Visite détaillée des lieux, chorale et lâcher de ballons ont marqué, hier, l’inauguration officielle de l’établissement ouvert depuis le mois de septembre.

Allée d’élèves, coussin bordeaux et collégiennes en robe pour honorer cette inauguration.
Allée d’élèves, coussin bordeaux et collégiennes en robe pour honorer cette inauguration. (Photo KB.)

Depuis la rentrée, 355 collégiens ont investi les lieux. Les rayons de la bibliothèque ne sont pas encore tout à fait complets mais les élèves ont bien pris possession des lieux comme en témoignent les dizaines de vélos impeccablement rangés dans le garage situé à côté de l’entrée.

Alignés par classes, les jeunes ont formé une belle haie d’honneur pour recevoir Philippe Madrelle, Président du Conseil Général de la Gironde, Olivier Dugrip, Recteur de l’Académie de Bordeaux, Claude Legrand, Directeur académique des Services de l’Éducation nationale, Pascale Got, députée de la 5e circonscription, le maire de Lacanau Jean-Michel David…

Après la visite du collège, sa vingtaine de salles de cours, son réfectoire et son complexe sportif, la chorale a fait résonner la Marseillaise et des ballons tricolores ont été libérés devant un parterre d’enfants amassés dans la cour.

« Intégralement financé par le Conseil Général et nécessitant une enveloppe de plus de 10 millions d’euros, ce collège s’intègre parfaitement dans son environnement. Il entre dans une démarche de Haute Qualité Environnementale avec neuf critères de développement durable grâce au recours de matériaux nobles, d’une toiture végétalisée et d’une source solaire d’énergie renouvelable », souligne Philippe Madrelle.

Un collège sans nom

Les classes de troisième viendront compléter les niveaux en septembre 2014, portant le nombre d’inscrits à 490 jeunes. « Pour faire face à la poussée démographique et équilibrer l’ensemble des collèges médocains, ce lieu est pensé pour recevoir une extension d’une centaine de places supplémentaires pour un effectif total de 600 jeunes. Mais ceci, pas avant 2020 », glisse Alain Marois, vice-président chargé des Collèges et de la Jeunesse.

D’ici là, l’établissement sera vraisemblablement baptisé et arborera fièrement son nom au-dessus de l’entrée. « Nous attendons d’avoir un peu de recul pour trouver un nom qui s’impose par lui-même et qui plaise à tout le monde », précise Alain Marois
.

Sud-Ouest le 16 novembre 2013

Un Nom?

Pourquoi ne prendrait il pas le nom de Georges Coulonges.

Georges Coulonges, né à Lacanau dans une vieille famille modeste de Lacanau, a honoré les lettres françaises par ses écrits  .

Sa faconde, ses paroles, ses écrits, ses scénarii,  ont marqué la littérature , la chanson française, la télévision française.

GCoulonges

Ce serait honoré ce canaulais qui a donné son nom à maintes écoles, maints batiments culturels ...... sauf dans son pays natal.

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 05:36

Diaconat et préfecture ont trouvé un accord pour la prolongation du centre d’accueil d’urgence. La mairie suit, mais estime que ce n’est pas la meilleure solution.

Le centre d’accueil d’urgence Trégey devait fermer en principe le 30 avril.
Le centre d’accueil d’urgence Trégey devait fermer en principe le 30 avril. (Photo archives guillaume bonnaud)


L’information n’est pas encore officielle, mais selon toutes probabilités le centre d’accueil d’urgence Trégey, à La Bastide, ne fermera pas ses portes à la fin du mois et restera ouvert toute l’année. Les discussions sont toujours en cours entre la préfecture, responsable du dispositif hivernal d’accueil des sans-abri, et le Diaconat de Bordeaux, qui assure la gestion de Trégey. Elles visent à fixer dans le détail les conditions de la prolongation du centre d’accueil, dont le principe est désormais acquis.

Faire face à l’afflux

Le centre d’hébergement Trégey avait été ouvert fin 2010 dans un ancien centre de formation des apprentis, propriété de la Ville de Bordeaux mais mis à disposition du Conseil régional d’Aquitaine. Désaffecté, il avait été transformé après des travaux sommaires en centre d’accueil pour faire face à l’afflux de sans-abri. Initialement Trégey n’avait pas vocation à prendre racine dans le quartier. C’est en tout cas le discours qui a toujours été tenu aux voisins qui se sont émus plusieurs fois de la présence du centre d’accueil. Les locaux de l’ancien CFA ne sont d’ailleurs pas adaptés à une installation de longue durée. Mais la question des sans-abri est tellement prégnante, avec environ 400 individus à la rue dans l’agglomération de Bordeaux et chaque soir des demandes impossibles à satisfaire au niveau du 115 (numéro d’appel pour trouver un lit), que les services de l’État ont imaginé une ouverture de Trégey toute l’année. « Le week-end dernier, le centre d’accueil a encore refusé 123 personnes », indique Philippe Rix, directeur du Diaconat. Preuve que les besoins existent tout au long de l’année.

Pour l’instant, le Diaconat et la préfecture s’engagent via une convention de huit mois, donc jusqu’en novembre 2013, période de reprise du dispositif hivernal dont Trégey sera à nouveau l’un des sites. L’engagement concerne aussi les communes de Bordeaux et Mérignac, qui ont monté il y a quelques années une cuisine centrale qui fournit, entre autres, les repas à Trégey. Toutefois, selon Alexandra Siarri, adjointe d’Alain Juppé chargée des grandes précarités, « l’État fait un choix qu’il demande à Bordeaux et Mérignac d’assumer, il transforme une structure provisoire en dispositif permanent, nous sommes d’accord car il n’y a pas d’autre solution, mais ce n’est pas la bonne solution. Il faudrait un centre d’accueil neuf et une réflexion globale sur l’accueil des sans-abri.
»

Sud Ouest du 11 avril

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 08:51

Le blasphème , ce gros mot fait la une des médias.

Que nous dit Wikipédia:

"Un blasphème est un discours jugé irrévérencieux à l'égard de ce qui est vénéré par les religions ou de ce qui est considéré comme sacré.

Le mot vient du grec ἡ βλασφημία, τῆς βλασφημίας / blasphêmía, dérivé de βλάπτειν / bláptein, « injurier », et φήμη/φάμα / phếmê ou pháma (dialecte dorien), « réputation », qui a donné blasphemia en latin et signifie littéralement « diffamation ».

La notion de blasphème, telle que définie par Le Petit Larousse, est « une parole ou un discours qui insulte violemment la divinité. » Il s'agit d'un outrage ou d'une injure envers la divinité ou ses représentants. La notion a été définie au xvie siècle par le théologien espagnol Francisco Suárez comme « toute parole de malédiction, reproche ou irrespect prononcé contre Dieu. » Comme le rappelle l’Encyclopédie catholique, le blasphème ne concerne que le domaine de la religion : « tandis que le blasphème, étymologiquement, peut dénoter un manque de respect dû à une créature aussi bien qu'à Dieu, dans sa stricte acception il n'est utilisé que dans le dernier sens. » C'est le mot utilisé par le religieux pour désigner une atteinte à sa divinité.

Utilisé dans un cadre plus général, le blasphème est une irrévérence à ce qui est considéré comme sacré ou inviolable."

D'après d'autres sources , le blasphème défini par les théologiens et hommes d'Église peut être de trois sortes :

  1. il est hérétique lorsque l'insulte contient une déclaration contre la foi, telle que dans l'affirmation « Dieu est cruel et injuste », ou encore « Dieu est la plus merveilleuse création de l'Homme ».
  2. il est une imprécation quand il s'agit d'exprimer une malédiction envers l'Être suprême tel que l'affirmation « débarrassons-nous de Dieu ».
  3. il est un simple irrespect lorsqu'il est entièrement fait de mépris ou d'indignation à l'égard de Dieu.

Peuvent être, par exemple, considérés comme des blasphèmes :

  • nier un attribut divin, voire l'existence du dieu,
  • s'approprier un attribut ou un objet consacré,
  • pénétrer dans certains lieux,
  • injurier ou abîmer une représentation du dieu,
  • mentir, se parjurer.
  • représenter une icône, quand la religion d'où elle est issue l'interdit, et a fortiori sous forme de caricature. 

Le mot a été utilisé dans un sens métaphorique par Francis Bacon, fondateur de la science expérimentale, lorsqu'il se réfère à Caton l'Ancien : « And as to the judgment of Cato the Censor, he was well punished for his blasphemy against Learning, in the same kind wherein he offended » 2, citation qui pourrait se traduire (librement) par « et quant au jugement de Caton l'Ancien, il fut bien puni pour son blasphème contre les sciences, et puni par ce en quoi il avait pêché »3.

En voilà un champ large de la définition du blasphème, un champ large qui permet à tous les exégèses religieux, tous les charlatans de la poudre de perlimpinpin de faire leur beurre sur la crédulité de l'homme.

Cette crédulité basée sur le ressort de la certitude qu'à chaque être humain de mourir est la base des monstruosités qu'engendre la notion de blasphème.

Cette crédulité de l'être humain dominé par la peur de la mort permet de promettre l'au-delà:

  • les vierges du paradis d'Allah -un peu pervers cela?- , 
  • le purgatoire avant le paradis où fleurit la myrte etc des cathos, 
  • le reste  pour d'autre religions,
  • et surtout l'enfer où nous devons brûler!!!( dur dur de brûler quand le corps n'existe plus?)

Cette notion de blasphèmes permet de tuer, de séparer (sectare en latin) l'être humain de la communauté des vivants.

Cette notion de blasphème permet de maintenir sous sa férule des peuples entiers et permet à une caste de clercs(talibans? curés? gourous?, etc) de faire ce qu'ils veulent .

Oh combien de clercs font ce qu'ils dénient aux peuples qu'ils asservissent (tuer, voler, soumettre , violer etc).

Non le blasphème n'est pas un mensonge, n'est pas une attaque à une religion. Le blasphème n'est que la saine réponse de liberté de paroles envers une construction humaine pervertie.

Que vivent les journaux qui se permettent de dénoncer cette pervertion qu'est le blasphème . Que vivent le canard et autre Charlie Hebdo.

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 18:10
A 86 ans, l’Issoirien André Vaure a appris à se servir d’un ordinateur et à surfer sur le web


Pour André Vaure et son épouse Janine, au moindre doute ou à la moindre envie, il suffit d’allumer le PC pour obtenir la solution.

Pour André Vaure et son épouse Janine, au moindre doute ou à la moindre envie, il suffit d’allumer le PC pour obtenir la solution.

Jadis peu intéressé par l’informatique et Internet, André Vaure, 86 ans, a retourné sa veste. En l’espace de quelques mois, il a appris à s’en dépatouiller. Portrait.

 

«je suis passionné d'informatique et je souhaite initier les aînés intéressés aux bases du web et de la bureautique », expliquait Bernard Demarcq, président du Club activités loisirs, dans notre édition du  9 janvier 2012 (*).

Cette annonce a fait littéralement tilt auprès de l'Issoirien André Vaure, 86 ans. Ancien responsable des méthodes en entreprise, ce retraité, bien que très volontaire, ne voyait pas auparavant l'intérêt d'apprendre à aller sur Internet.

Il le reconnaît aisément. « À la fin de ma carrière, la comptabilité se servait déjà des ordinateurs, mais, nous, aux services techniques, ce n'était pas le cas. Mon outil de travail, ce n'était pas la machine à écrire. Mais plutôt un crayon, une règle et une table à dessin. Je n'ai pas du tout trempé dedans, du coup j'ai fait une sorte de rejet. J'avais vécu toute ma vie sans, alors pourquoi m'y mettre ? »

Assidu à des cours personnalisés suivis 
étape par étape

Mais le temps défilant, les besoins administratifs naissants et, surtout, sous l'influence de ses amis et petits-enfants, il s'est laissé convaincre par l'idée.

Résultat ? En l'espace de trois mois, il a retenu toutes les bases de l'informatique grâce à des cours personnalisés avec Bernard, devenu son ami. « J'ai commencé en février, quand il avait un moment, à raison de trois fois par mois. Soit j'emmenais mon ordinateur portable à l'Escapade, soit Bernard venait à la maison. »

André avançait. En partant de loin, mais en passant les étapes haut la main. « Je n'ai pas trop pataugé bizarrement. Il m'a d'abord appris à me servir du clavier pour écrire un texte et à utiliser une souris. Ce qui n'était pas facile, à mon âge… Puis, on a commencé à traiter et enregistrer des photos avant d'aller sur Internet. En ce moment, j'apprends à utiliser le logiciel Excel® et ses tableaux pour faire mes comptes. »

De quoi rester dans le coup. « C'est certain que ça fait fonctionner la tête. Car même si je lis beaucoup, j'ai besoin de faire travailler ma mémoire. Je le réalise. »

Au point, en peu de temps, de devenir « l'homme à tout faire » de la famille. Exemple : « L'autre jour, une de mes belles-filles m'a téléphoné pour me demander de lui dénicher un hôtel dans le coin de Rocamadour. Quelques instants plus tard, c'était fait. »

D'autant plus qu'entre le Sénégal, l'Île Maurice, l'Italie ou l'Irlande, il voyage régulièrement avec son épouse. « En septembre, on s'apprête à partir en Guadeloupe. J'ai déjà commencé à regarder des photos d'hôtels et les critiques qui vont avec sur Internet. »

Un « papy branché »

Outre ces recherches de locations, il s'informe sur le web régulièrement. « Je suis l'actualité et les transferts de football et de rugby. Et bien sûr, je regarde des recettes pour ma femme. Si elle a besoin d'un temps de cuisson, en un clic, je suis son homme. »

Cet ancien pêcheur au gros - des têtes de barracudas et de merlans blancs décorent les murs de sa maison - a six-arrières-petits-enfants, tous très fiers de lui. D'autant plus que leur « merveilleux papy », dixit Janine, les laisse utiliser à souhait son PC lorsqu'ils viennent leur rendre visite.

En attendant, un de ses prochains souhaits : passer de l'élève au maître. « Quand je serais encore plus à l'aise, je voudrais essayer d'apprendre à ma femme les quelques bases, comme envoyer et recevoir des e-mails. »

Mais Internet, pour lui, ce n'est pas que cela. La preuve : « Cela permet de satisfaire tellement de curiosités. Je le conseille aux gens de mon âge. C'est super-instructif. Moi, j'avais juste peur de devenir accroc. Mais j'ai résisté. » La sagesse, sûrement. Bien que ses 20 ans ne soient pas si loin. « Personnellement, je ne me sens pas vieux. Mais je pense que ça peut en aider à se sentir plus jeune », confie-t-il. Secret dévoilé.

(*) Club activités loisirs, à l'Escapade. Tél. 04.73.72.19.59.

Baptiste Chevogeon

La Montagne le 2 aout 2012

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 05:43

J'ai bien aimé la réaction de Valls sur la presse en général et le Figaro en particulier:

J'arrive à comprendre que le Figaro soit un journal défendant des opinions politiques de droite et l'affirmant haut et fort.

Défendre ses positions politiques pour expliquer q'une gestion de la société peut être sous les couverts d'une politique dite action française:

* priorité à la famille mariée sous les auspices de notre mère l'église catholique romaine avec pas de tentations ailleurs pour l'homme et la femme, des actes sexuelles en vue uniquement de la procréation , l'IVG c'est "caca" , les homos sont des malades à soigner , messes le dimanche avec jupe portefeuille , chandail bleu et col Claudine , missel à la main et petit coussin sous les genoux, etc etc

* priorité à la transmission du patrimoine : droit d'ainesse, mariage arrangé pour les filles (cela se pratique dans les bonnes familles musulmanns intégristes aussi) 

* priorité du droit individuel sur le droit collectif: le collectivisme , cauchemar du Figaro pendant 70 ans

* mondialisation de type Neuilly : comptes en Suisse, impôts sur le revenu payés en Belgique et quelques sous dans les Antilles neérlandaises

J'arrive à comprendre les positions du Figaro !!!

Mais comme le dit si bien Valls quand la presse de droite fait ses unes : une sur la convocation à sa demande de François Hollande sur une affaire Tristane et consort, une autre sur le procureur Vance sur l'affaire DSK, une autre sur l'alcoolisme présumé d'Aubry, je me dis que le Figaro et les soi-disants journaux rejoignent la qualité des journaux de Murdoch : à savoir la presse de caniveau.

Cette presse de caniveau a atteint le degré zéro du journalisme , le degré zéro de la compréhension de la relation entre les humains.

Cette presse de caniveau commence à être rejoint de façon insidieuse par les Jean-Pierre Pernod ( oui je préfère écrire Pernod comme le liquide qui permet l'addiction à un fléau pour les être humains), les Pujadas et autres scories de journaux télévisés comme ITELE ou BFMTV.

Dans une école de journalisme dont j'ai suivi les maquettes d'enseignement à l'université , j'ai entendu que nous devions former ces futurs journalistes à une certaine exemplarité , une déontologie acceptée, une vulgarisation des informations, un croisement des informations, une justesse dans les faits rapportés, etc..

Je me dis que ces étudiants vont trouver dans ces journaux comme le Figaro l'antithèse de l'enseignement de leurs professeurs...

Et pourquoi cela ou plutot quel fait permet à ces journaux de distiller ces informations caricaturales voir erronées?

D'aprés Valls ou Aubry ou Marianne (l'été des boules puantes) , il semble qu'une certaine "cellule" (tiens cela rappelle le temps béni du communisme triomphant et globalement positif) , cellule située du côté de l'Elysée distille ses infos , actionne cette campagne...

Je suis naïf .. Je pensais que cela n'existait que dans les contes de gangsters ou de  James Bond.

Et bien non!

 

C'est vrai qu'il ne vaut mieux parler que de Tristane (un poème ce prénom) ,d'Anne, de Dominique, de François de Marine, de Martine, etc .

Il ne faut pas parler du quai de la Jatte, des 22 morts de Karachi , de la dette abyssale de la France; de la démolition de la fraternité française, des libertés individuelles et collectives qui partent au fil des décrets et autres lois, des coquins et copains qui se sucrent , etc etc...

 

Nul doute que vers , décembre ou janvier , Avec le Figaro, France -Dimanche, Gala et le Point, nous aurons droit comme sous Louis XIV, à l'accouchement en direct de l'héritier putatif .

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