Le blasphème , ce gros mot fait la une des médias.
Que nous dit Wikipédia:
"Un blasphème est un discours jugé irrévérencieux à l'égard de ce qui est vénéré par les religions ou de ce qui est considéré comme sacré.
Le mot vient du grec ἡ βλασφημία, τῆς βλασφημίας / blasphêmía, dérivé de βλάπτειν / bláptein, « injurier », et φήμη/φάμα / phếmê ou pháma (dialecte dorien), « réputation », qui a donné blasphemia en latin et signifie littéralement « diffamation ».
La notion de blasphème, telle que définie par Le Petit Larousse, est « une parole ou un discours qui insulte violemment la divinité. » Il s'agit d'un outrage ou d'une injure envers la divinité ou ses représentants. La notion a été définie au xvie siècle par le théologien espagnol Francisco Suárez comme « toute parole de malédiction, reproche ou irrespect prononcé contre Dieu. » Comme le rappelle l’Encyclopédie catholique, le blasphème ne concerne que le domaine de la religion : « tandis que le blasphème, étymologiquement, peut dénoter un manque de respect dû à une créature aussi bien qu'à Dieu, dans sa stricte acception il n'est utilisé que dans le dernier sens. » C'est le mot utilisé par le religieux pour désigner une atteinte à sa divinité.
Utilisé dans un cadre plus général, le blasphème est une irrévérence à ce qui est considéré comme sacré ou inviolable."
D'après d'autres sources , le blasphème défini par les théologiens et hommes d'Église peut être de trois sortes :
- il est hérétique lorsque l'insulte contient une déclaration contre la foi, telle que dans l'affirmation « Dieu est cruel et injuste », ou encore « Dieu est la plus merveilleuse création de l'Homme ».
- il est une imprécation quand il s'agit d'exprimer une malédiction envers l'Être suprême tel que l'affirmation « débarrassons-nous de Dieu ».
- il est un simple irrespect lorsqu'il est entièrement fait de mépris ou d'indignation à l'égard de Dieu.
Peuvent être, par exemple, considérés comme des blasphèmes :
- nier un attribut divin, voire l'existence du dieu,
- s'approprier un attribut ou un objet consacré,
- pénétrer dans certains lieux,
- injurier ou abîmer une représentation du dieu,
- mentir, se parjurer.
- représenter une icône, quand la religion d'où elle est issue l'interdit, et a fortiori sous forme de caricature.
Le mot a été utilisé dans un sens métaphorique par Francis Bacon, fondateur de la science expérimentale, lorsqu'il se réfère à Caton l'Ancien : « And as to the judgment of Cato the Censor, he was well punished for his blasphemy against Learning, in the same kind wherein he offended » 2, citation qui pourrait se traduire (librement) par « et quant au jugement de Caton l'Ancien, il fut bien puni pour son blasphème contre les sciences, et puni par ce en quoi il avait pêché »3.
En voilà un champ large de la définition du blasphème, un champ large qui permet à tous les exégèses religieux, tous les charlatans de la poudre de perlimpinpin de faire leur beurre sur la crédulité de l'homme.
Cette crédulité basée sur le ressort de la certitude qu'à chaque être humain de mourir est la base des monstruosités qu'engendre la notion de blasphème.
Cette crédulité de l'être humain dominé par la peur de la mort permet de promettre l'au-delà:
- les vierges du paradis d'Allah -un peu pervers cela?- ,
- le purgatoire avant le paradis où fleurit la myrte etc des cathos,
- le reste pour d'autre religions,
- et surtout l'enfer où nous devons brûler!!!( dur dur de brûler quand le corps n'existe plus?)
Cette notion de blasphèmes permet de tuer, de séparer (sectare en latin) l'être humain de la communauté des vivants.
Cette notion de blasphème permet de maintenir sous sa férule des peuples entiers et permet à une caste de clercs(talibans? curés? gourous?, etc) de faire ce qu'ils veulent .
Oh combien de clercs font ce qu'ils dénient aux peuples qu'ils asservissent (tuer, voler, soumettre , violer etc).
Non le blasphème n'est pas un mensonge, n'est pas une attaque à une religion. Le blasphème n'est que la saine réponse de liberté de paroles envers une construction humaine pervertie.
Que vivent les journaux qui se permettent de dénoncer cette pervertion qu'est le blasphème . Que vivent le canard et autre Charlie Hebdo.